Lorsque le travail tend à faire sens, s’organise équitablement et s’inscrit dans une subordination fondée sur la confiance. Il renforce l’image de soi et stimule les comportements d’initiative, de responsabilité, d’engagement et de coopération.

Dans le cas contraire, il dégrade l’image de soi. L’insatisfaction ou la souffrance qu’il génère sont à la mesure des attentes qu’il suscite. Il stimule alors des comportements défensifs, de résistance, de rupture ou narcissiques.

• Perte de sens : “Cela ne sert à rien ! “

• Sentiment d’inéquité : “Ce n’est pas juste”

• Auto dépréciation : “Je n’y arriverai pas ! “

• Défiance : “Donnant-Donnant ! “

Le travail est au fondement de l’identité sociale. Principal champ d’expression de soi et de comparaison à autrui, il contribue fortement à la construction d’une image de soi positive ou négative.

La contribution de l’entreprise à l’engagement des individus se joue à trois niveaux :

• Estime de soi : le sens de la stratégie leur donne le sentiment de leur utilité.

• Respect de soi : l’équité de l’organisation leur donne le sentiment de leur intégrité.

• Dépassement de soi : la confiance dans la relation leur donne le sentiment de leur capacité.